@article{oai:kobe-c.repo.nii.ac.jp:00002155, author = {内田, 樹 and UCHIDA, Tatsuru}, journal = {女性学評論, Women's studies forum}, month = {Mar}, note = {P(論文), Dans ses memoires, Simone de Beauvoir a ose employer un adjectif:"feodal"pour qualifier le caractere trop viril d'Albert Camus. Son observation ne manque pas de clairvoyance. Compare avec la position "feministe"de J.-P. Sartre, le culte de l'homme qu'on trouve chez Camus parait un peu demode. Mais le probleme n'est pas si simple qu'on ne le croie. D'apres le "machisme"de Camus,"etre un homme"n'est pas un fait biologique. Le fait simple d'etre ne male n'en constitue pas la condition suffisante. A Belcourt ou il se formait, on lui enseignait qu'il fallait des efforts inlassables pour etre un homme. Celui qui les negligeait ne serait pas considere comme un homme, mais un "vilain" Camus savait bien que la masculinite est un fait social, et qu'il n'y a pas de nature masculine. Cependant,il n'a pas cesse d'y miser son enjeu. D'ou vient cet attachement absurde? Nous voudrions analyser I'origine de son machisme a partir d'une donnee particuliere de sa situation familiale:absence totale du pere, au sens psychanalytique du terme. Camus devait se former sans le "pere"qui le dirige vers la maturite. La pression qui l'y poussait, il l'a recue de la "mere". Nous croyons que la maturite sous la direction exclusivement maternelle est la clef qui nous permettra de comprendre son machisme,et en meme temps, d'interpreter quelques pages enigmatiques de son roman:"l'Etranger".}, pages = {25--45}, title = {「意味しないもの」としての〈母〉-アルベール・カミュと性差}, volume = {7}, year = {1993}, yomi = {ウチダ, タツル} }